Le dimanche 11 février 2024, marquant la célébration de la Journée nationale de la jeunesse, s’est transformée en scène de chaos et de désolation. À Nkambe, localité située dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, une bombe a explosé et a fait au moins un mort et plusieurs blessés, y compris des enfants.
Les autorités locales pointent du doigt les combattants séparatistes qui ont interdit toute activité en signe de protestation et imposé une semaine de verrouillage pour perturber les régions anglophones. Cette attaque n’est pas un incident isolé, mais s’inscrit dans une série de violences qui éclatent à chaque fois qu’un événement majeur du gouvernement est organisé dans les régions anglophones du pays. La tension reste palpable dans la capitale de la région du Sud-Ouest, Buea, où une atmosphère de peur et d’incertitude s’est installée.
Suite à cette attaque, le gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele, a annoncé l’arrestation de trois personnes. Il s’agit de la première attaque significative à Nkambe depuis le début du conflit armé en 2017, qui a déjà fait des milliers de morts et déplacé des millions de personnes.