La nouvelle année 2025 est une année cruciale pour beaucoup de pays africains sur le plan politique. Au Cameroun par exemple, les populations devront se rendre aux urnes pour élire leur prochain Président de la République. Au pouvoir depuis plus de quarante (40) ans, la candidature de l’actuel Chef d’Etat, Paul Biya, suscite d’innombrables critiques et tensions.
Si la future candidature du Président en exercice au Cameroun, Paul Biya, est en phase avec son parti politique, ce n’est pas le cas de certaines couches sociales. En effet, depuis quelques jours, un mouvement de contestation grandissant a émergé au sein de la communauté universitaire du pays d’Amadou Aïdjo avec, à sa tête, des intellectuels de renom appelant à la fin de son régime. Parmi ceux-ci, on peut citer le Pr Aimé Bonny. Enseignant en médecine, il a publiquement exprimé son soutien à Maurice Kamto, en souhaitant enfin la retraite du Président Biya.

On note aussi sur cette liste le Pr Oyono Aba’a, le Dr Boutche, le Pr Messanga Nyamding, le Pr Alain Fogue et Valère Bessala.
Ce qui est évident, les prochains jours risquent d’être mouvementés. Loin d’être une simple réaction, cette contestation, soutenue par des chercheurs et universitaires influents, reflète un désir profond de renouvellement politique et de réforme démocratique. En effet, en fonction depuis le 6 novembre 1982, Paul Biya bat en Afrique, le record d’ancienneté avec 42 ans au pouvoir. Sans oublier qu’il fut 1er Ministre de 1975 à 1982.