Alors que le pays est encore sous le choc après le décès du ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Yves Kouaro Chabi, beaucoup d’observateurs se demandent ce qui s’est réellement passé. Les circonstances liées à cet incident dramatique restent encore floues, si ce n’est l’hypothèse de l’excès de vitesse qui circule dans les médias. Invité sur la chaîne E-télé, Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement béninois, s’est prononcé sur la question. Il a également profité de cette occasion pour appeler à une plus grande prudence sur les routes.
Lors de l’entretien, Wilfried Léandre Houngbédji a exprimé sa surprise et sa douleur, soulignant l’incompréhension face à un événement aussi brutal. Le décès du ministre a été un choc pour le gouvernement et son chef. Tout semblait aller normalement, jusqu’à ce que la tragédie survienne de manière impromptue. « Il faut dire que ça a été une grosse surprise pour le gouvernement et pour son chef. Et au-delà de la surprise, une douleur incommensurable. Parce que, imaginez qu’il était en conseil des ministres la veille, que ce jour-là, il a enregistré une allocution dans le cadre de la journée de la langue maternelle. Et qu’on l’a vu pétillant de forme, aussi souriant que d’habitude. Sans imaginer que les instants d’après, la faucheuse ne passerait pas là », a-t-il affirmé.
Wilfried Léandre Houngbédji a également eu une pensée pour la famille du l’illustre disparu, en particulier pour ses enfants, et a assuré que l’État s’engage à leur apporter tout le soutien nécessaire. Il a également insisté sur la nécessité de rester concentré et courageux, malgré cette épreuve tragique.
Appel à la prudence
Selon les informations qui circulent, les circonstances de cet accident seraient liées à un excès de vitesse. Mais, aucune version officielle n’est encore déclarée. Dans son intervention, le porte-parole du gouvernement a rassuré de ce que les services compétents mènent l’enquête pour relever les véritables causes. Toutefois, il a saisi l’occasion pour sensibiliser la population à la nécessité de faire preuve de prudence sur les routes.
« On peut tirer argument de cela. Lorsque la police républicaine se met sur les corridors pour nous inciter à ne pas faire d’excès de vitesse, nous sommes les premiers à réchigner, à penser que les policiers en font trop », a-t-il déclaré. Il a lancé un appel à la conscience collective, en soulignant qu’il est crucial de respecter les règles de sécurité routière. « Si les conclusions confirment l’hypothèse de l’excès de vitesse, c’est l’occasion pour nous d’en appeler à la conscience de chacun, et en particulier des conducteurs. Nous devons tous faire preuve de responsabilité et de prudence », a-t-il conclu.
