21 septembre 2024

Bénin : une journaliste dénonce un présumé serial violeur et met l’INF en état d’alerte !

Bénin : une journaliste dénonce un présumé serial violeur et met l’INF en état d’alerte !

Dans une publication sur Facebook le mercredi 13 mars 2024, la journaliste Angéla Kpéidja a fait des révélations sur un présumé violeur récidiviste. Elle le présente comme un ex-employé dans un « haut lieu de gouvernance » et expose son mode opératoire. Informée, l’Institut National de la Femme (INF) s’est auto-saisi de la situation et a ouvert une enquête contre le présumé harceleur et violeur en attendant que son identité ne soit révélée.

Dans sa publication, Angela Kpéidja n’a pas donné le nom de celui qu’elle accuse de harcèlement et viol sur plusieurs jeunes filles et femmes mariées. Il s’agit cependant d’« un harceleur et violeur, pas comme les autres », un « ex-chargé de la communication digitale » d’un « haut lieu de gouvernance » qui aurait été « viré parce que surpris en flagrant délit », explique la journaliste.

Quant au mode opératoire, Hypnose, drogue, gris-gris, manipulation et escroquerie seraient les astuces de l’homme pour avoir ses victimes qui sont « des jeunes filles en quête d’emploi et de grandes dames mariées qui bien évidemment ont fait le choix du silence », a précisé Angela Kpéidja.

Captures d’écrans de la page Facebook Angela Kpeidja

Lien de la publication : https://www.facebook.com/100066737410433/posts/770096548558252/?mibextid=rS40aB7S9Ucbxw6v

Ces révélations ont aussitôt mis en alerte l’Institut National de la Femme (INF). Dans un communiqué de sa Secrétaire Exécutive en date du 15 mars 2024, l’institution annonce l’ouverture immédiate d’un dossier contre X (le présumé harceleur et violeur, ndlr) et appelle la journaliste Angela Kpéidja à lui communiquer les éléments de preuves dont elle disposerait. Un appel à témoignages est également ouvert « afin que toute personne détentrice d’informations probantes sur l’identité et les agissements du présumé harceleur et violeur les communique sans délai à nos services compétents », a également précisé le communiqué.

Lire ci-dessous le Communiqué de l’Institut National de la Femme :

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