Les trois Nigériens inculpés pour « fausse attestation et usage de fausse attestation », comparaissent devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ce lundi 17 juin 2024.
Ils étaient au total 5 ressortissants nigériens à être arrêtés par la police béninoise le 5 juin dernier sur le site de l’oléoduc à Sèmè-kpodji. Ils ont été interpellés par les autorités béninoises pour entrée illégale et présentation de faux badges. Les badges, bien que délivrés par WAPCO Niger, impliqué dans le projet pipeline, n’étaient pas exploités ce jour-là par de véritables employés de la société, selon les conclusions des enquêteurs béninois. Les autorités nigériennes ont indiqué que ces citoyens sont des experts devant suivre le projet pour le compte du Niger.
Le procureur spécial de la CRIET a inculpé trois (3) d’entre eux le vendredi 14 juin pour « fausse attestation et usage de fausse attestation ». Les deux autres ont été libérés. Cette infraction est passible d’une peine de prison allant de 1 à 5 ans, selon le code pénal béninois. Les prévenus placés sous mandat de dépôt à la prison civile de Cotonou, seront jugés dans une audience ordinaire, programmée avec d’autres affaires, selon RFI. Cet incident a exacerbé les tensions entre le président béninois Patrice Talon et la junte militaire nigérienne.