Ces derniers mois, les prix des produits vivriers ont grimpé de façon spectaculaire sur le marché béninois. Réuni en Conseil des ministres ce mercredi 8 mai, le gouvernement béninois a annoncé l’interdiction temporaire de l’exportation de céréales jusqu’à nouvel ordre pour contrôler la situation.
Le gouvernement indique qu’ « au regard des résultats de la campagne agricole écoulée », la production nationale de maïs qui s’élève à 2.050.000 tonnes, est « suffisante pour satisfaire » les « besoins nationaux évalués à un million de tonnes ». Mais le produit est moins disponible sur le marché, ce qui a entraîné la flambée de son prix. Selon le gouvernement, ceci s’explique par le fait que « de nombreux producteurs et commerçants sont portés à satisfaire les demandes en produits vivriers venant de pays étrangers au détriment du marché national ».
Face aux conséquences de cette situation sur la population béninoise, le Conseil « a décidé d’interdire temporairement et ce jusqu’à nouvel ordre, toute exportation de céréales (maïs, riz, mil, sorgho, niébé, etc), de même que des tubercules et leurs dérivés, (farines dont le gari, etc.) », afin « d’assurer la disponibilité des produits à un coût raisonnable pour nos compatriotes ».