Il y a huit (8) années que le Président du Parti Restaurer l’Espoir (RE), Candide Azannaï, a démissionné de son poste de Ministre Délégué chargé de la Défense. Huit (8) ans déjà et beaucoup d’eau a coulé sous les ponts !
L’ex-Ministre Délégué, chargé de la défense auprès du Chef de l’État, fait de sa démission du premier gouvernement de l’actuel Chef de l’État, un fait marquant de son histoire.
En ce 8e anniversaire de son retrait volontaire du gouvernement de Patrice Talon, Candide Azannaï est convaincu plus que jamais qu’il avait pris la bonne décision. En attendant une interview qu’il compte réaliser pour la circonstance, l’homme est revenu, dans un bref message posté sur sa page Facebook, sur certains points essentiels contenus dans sa lettre de démission.
« La cérémonie de passation de service n’a jamais eu lieu malgré mes insistances par correspondances régulières », a révélé Candide Azannaï après avoir donné à lire à ses followers quelques bribes du contenu de sa lettre de démission.
Pour avoir refusé de « prêter caution à la dérive despotique et à l’imposture du pouvoir dit de la rupture, pouvoir devenu déviant », Candide Azannaï, Coordonnateur National de la Résistance Nationale, pèse, après huit (8) années, la valeur de son acte. « L’importance de cet acte singulier et incontestablement courageux que j’ai posé indique qu’il soit rappelé comme digne d’intérêt chaque fois que l’écart entre les engagements d’un candidat à la plus haute charge de l’État et les actes dudit candidat une fois élu et en situation d’exercice du pouvoir, s’inscrit dans l’imposture », a-t-il écrit.
