L’institution a organisé les 18 et 19 novembre 2024 à Cotonou, un séminaire pour “s’approprier” le nouveau Code électoral. Bien que l’institution ait déjà déclaré que ce texte est conforme à la Constitution, elle considère essentiel de renforcer sa compréhension afin de garantir son application correcte lors des élections à venir.
Le séminaire qui s’est déroulé sur deux jours, a été initié par le Professeur Dorothée SOSSA, Président de la Cour constitutionnelle du Bénin. À l’ouverture, le président de la Cour constitutionnelle a mis en lumière l’importance de cette rencontre pour préparer les acteurs du système électoral béninois aux défis de la mise en œuvre des réformes contenues dans la loi n°2024-13. Cette loi, adoptée le 15 mars 2024, modifie et complète la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019, qui régit le Code électoral en République du Bénin.
Les cadres de la Cour constitutionnelle, au nombre d’une quarantaine, sont les principaux participants de ce séminaire. Leur appropriation des nouvelles dispositions légales est essentielle pour garantir une gestion harmonieuse des élections générales prévues en 2026. La première journée a été marquée par une intervention du Vice-président de la Cour constitutionnelle, M. Nicolas ASSOGBA, qui a présenté une communication détaillée sur “l’appropriation du Code électoral”. Cette session a permis aux participants d’approfondir leur compréhension des modifications apportées par la révision législative et d’anticiper les défis qui pourraient surgir lors du processus électoral.
Lors de la deuxième journée, le programme a abordé des sujets clés pour la mise en œuvre des réformes. Abou Boukary Soulé Adam, Directeur général des élections, a traité des “innovations du Code électoral relatives aux élections générales”, tandis que le conseiller à la Cour, Michel ADJAKA, a approfondi les “innovations électorales selon les missions de la Cour constitutionnelle et celles de la Commission électorale nationale autonome (CENA)’’.
Bien que ce séminaire soit une étape décisive pour la bonne préparation des élections générales de 2026, il n’en demeure pas moins que la réussite des prochaines élections dépend de la rigueur et la transparence, avec une mise en œuvre efficace des règles établies par le code électoral révisé.