Bavures policières au Bénin : voici la position de Génération Aïvo

Bavures policières au Bénin : voici la position de Génération Aïvo

Les soutiens du professeur Joël Aïvo disent « comprendre la détresse de nos compatriotes usagers de la route, victimes du zèle de certains fonctionnaires de police »

Par Coffi Éganhoui

Le dimanche 14 avril dernier, veille de la commémoration du troisième anniversaire du professeur Joël Aïvo, le bureau de la délégation générale de Génération Aïvo a donné rendez-vous les représentants des cellules du départements de l’atlantique afin de procéder à l’installation officielle de la coordination départementale. L’occasion pour eux de faire connaître leur position sur plusieurs sujets touchant à l’actualité nationale.

Tout en rappelant ‘’ce qui fait l’identité de Génération Aïvo’’, à savoir « Gouverner pour le peuple et dans l’intérêt supérieur de notre pays », la déléguée Générale, Barkatou Sabi Boun ne s’est pas mordu la langue au moment de se prononcer sur les cas de bavures policières enregistrés dernièrement un peu partout sur le territoire, dans la cadre de la répression des infractions au code de la route. « Génération Aïvo comprend la détresse de nos compatriotes usagers de la route, victimes du zèle de certains fonctionnaires de police, » lance madame Sabi Boun face à ces violences. Mais la Délégué Générale de G.A., fait aussi observer que ce sentiment d’insécurité ne s’arrête pas uniquement à la répression des infractions routières. « Nous observons avec beaucoup d’inquiétude un sentiment d’insécurité se généraliser dans notre pays. Les Béninois sont persuadés que plus rien ne les protège face à l’État. Ils sont nombreux, nos compatriotes à penser qu’il n’y a plus ni loi ni juge capable de leur garantir les droits que la Constitution leur reconnaît. En affaires, dans la vie privée, dans leur patrimoine, dans leurs affaires familiales voire dans leur vie conjugale, nos compatriotes pensent que désormais l’État peut tout contre eux et qu’à tout moment, ils peuvent être dépossédés de leurs biens, de leurs droits. »

Les problèmes des sojaculteurs et des cajouculteurs qui ne peuvent plus vendre leurs récoltes au plus offrant, n’a pas échappé non plus à madame Sabi Boun, pas plus que ceux des propriétaires terriens spoliés par l’État : « nous comprenons le ras-le-bol des agriculteurs asphyxiés par les décisions de l’État. Nous comprenons les revendications des propriétaires terriens qui se sentent spoliés par l’État au mépris des textes en vigueur. Nous comprenons tous ces citoyens lésés dans leurs droits et abandonnés par la justice qui devait les protéger contre l’arbitraire de l’État » déclare-t-elle.

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