Dans un communiqué publié ce mercredi 20 novembre 2024, le parti Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) a exprimé ses vives inquiétudes concernant l’audit du fichier électoral pour les élections générales de 2026. Il dénonce l’exclusion de certaines formations politiques du processus électoral. Cette prise de position fait suite à la rencontre du 19 novembre 2024 entre le ministre de la Justice, Yvon Detchénou, et les membres du Cadre de concertation des partis politiques de l’opposition, au cours de laquelle la question de l’audit est passée au peigne fin.
C’est à la suite d’une session ordinaire tenue par le Bureau politique le 20 novembre 2024, que le parti politique FCBE a émis des observations sur l’audit du fichier électoral au Bénin. Dirigé par Paul Hounkpè, il a formulé plusieurs préoccupations concernant ce processus pour garantir la transparence et l’inclusivité dudit fichier.
La première observation des Forces Cauris pour un Bénin Émergent concerne l’exclusion de certains partis politiques du processus de l’audit. Selon elle, l’organisation de l’audit avec un groupe restreint de partis politiques constitue une erreur fondamentale. Le parti souligne que la manipulation de la liste électorale, un instrument hautement sensible, ne peut pas être confiée à un seul groupe ou à un parti particulier. Elle rappelle que ce processus devrait être piloté par l’ensemble de la classe politique pour garantir sa neutralité et son impartialité.
En rejetant cette méthode qui privilégie certains partis, le parti FCBE plaide pour un audit inclusif qui intègre toutes les forces politiques du pays. Elle attire l’attention du pouvoir sur les conséquences potentielles de cette exclusion et invite le peuple béninois à faire preuve de vigilance face à cette situation. Le parti appelle également à une mobilisation générale des formations politiques de toutes tendances afin de garantir des élections crédibles et pacifiques. Selon le communiqué du parti de Paul Hounkpè, « l’opposition en République du Bénin est plurielle », ce qui justifie la nécessité d’inclure tous les partis, aussi bien de l’opposition que de la mouvance, dans le processus d’audit du fichier électoral.
Lire ci-dessous l’intégralité du communiqué.