Attaque contre Soglo via les réseaux sociaux : Claude Djankaki recadre Karim da Silva.

Dans une lettre ouverte publiée sur les réseaux sociaux le 1er avril dernier, Karim Urbain da Silva s’en était pris à l’ancien président Nicéphore Dieudonné Soglo. Il accable ce dernier de plusieurs faits qui aurait marqué son mandat présidentiel de 1991 à 1996. Cette posture n’est pas digne de quelqu’un qui prétend être un Sage, a fait savoir Claude Djankaki dans une publication sur sa page Facebook, ce mardi 04 avril 2023.

« Le Président Soglo mérite vraiment un respect », a déclaré Claude Djankaki d’entrée de jeu. Pour ce cadre de la République à la retraite, Karim da Silva a mal agi en décidant d’humilier un ancien Chef d’État jusqu’à ressusciter les points négatifs de son passé politique. Et pourtant, Nicéphore Dieudonné Soglo a largement contribué à mettre fin aux préjudices liés à une injustice dont Karim da Silva avait été victime par le passé. Claude Djankaki témoigne : « Le Doyen da Silva que je respecte avait des problèmes sous la révolution et s’est exilé. Ses biens mobiliers et immobiliers ont été saisis sous l’Etat PRPB par ordonnance. À l’avènement de la conférence nationale, il a bénéficié d’une amnistie et des dommages et intérêts copieusement perçus du Gouvernement Soglo. En ce moment le Président Soglo était le meilleur homme d’Etat ». Voilà ce Karim da Silva qui conçoit mal que le président Soglo s’évertue à sortir d’autre concitoyens d’une injustice pareille. Par ailleurs, M. Djankaki prévient le président Talon de se méfier de Karim da Silva qui, depuis 1996, « est devenu le soutien inconditionnel de tous les Présidents en exercice ». C’est donc une invite à la prudence face au comportement du doyen du Conseil des Sages de Porto-Novo qui incite à l’emprisonnement de Nicéphore Dieudonné Soglo. Et lorsqu’on accède une fois au sommet de l’État, il faut absolument se méfier de pareilles personnes, ajoute Claude Djankaki.

Il conclut son appréciation de la lettre ouverte de Karim da Silva en écrivant ceci : « Je déconseille donc de porter aux nues un homme politique dans l’intérêt d’un autre. Car la roue de l’histoire tourne et tournera toujours pour le siècle des siècles ».

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