Le politologue Richard Boni Ouorou, Président du Libéral”, n’est plus libre de ses mouvements. Il est interpellé et gardé à vue à la Brigade Economique et Financière depuis la soirée de ce jeudi 15 mai. Dans un communiqué, Sèmèvo Amadidjè monte au créneau et défend l’honorabilité du parti politique dont il est le Secrétaire Général Adjoint.
Malgré les faits qui, selon le Procureur Spécial de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), ”s’analysent en corruption d’agent public”, Le Libéral (La Bannière de l’Initiative Bénévole pour l’Éducation, la Réflexion et l’Action Libérale), par la voix de son Secrétaire Général Adjoint, déclare : « Aucun grief ne nous est reproché en ce qui concerne le travail abattu. Rien dans ce texte ne remet en cause la qualité de notre engagement, ni l’intégrité du travail que nous avons accompli depuis les premières observations, en passant par les nombreuses difficultés rencontrées, jusqu’à l’organisation rigoureuse de notre congrès du 5 avril dernier ». Selon Sèmèvo Amadidjè, dans une publication sur les réseaux sociaux, « le travail consciencieux, acharné et honnête mené pour l’obtention du récépissé provisoire », renforce « le parti dans la foi en la justice béninoise ». Tout en appelant les militantes et militants à la retenue, à la responsabilité et à la dignité, il les invite à ne céder « à aucune provocation, à aucune insulte, à aucune incitation à la haine ». Lire, ci-dessous, l’intégralité du message.
Déclaration Sèmèvo AMADIDJE -SGA Le Libéral
Chers compatriotes,
Chers sympathisants,
Chers libéraux,
C’est avec une profonde tristesse que je vous informe de l’arrestation, dans la soirée du jeudi 15 mai 2025 aux alentours de 19h, de notre président, Monsieur Boni Richard Ouorou, ainsi que de plusieurs membres du parti et d’alliés proches. Ce matin du 16 mai, tous les autres ont été libérés. Seul le président Richard Boni Ouorou demeure privé de liberté.
Après lecture attentive du communiqué du ministère de l’Intérieur, nous constatons qu’aucun grief ne nous est reproché en ce qui concerne le travail abattu. Rien dans ce texte ne remet en cause la qualité de notre engagement, ni l’intégrité du travail que nous avons accompli depuis les premières observations, en passant par les nombreuses difficultés rencontrées, jusqu’à l’organisation rigoureuse de notre congrès du 5 avril dernier.
Le travail consciencieux, acharné et honnête mené pour l’obtention du récépissé provisoire nous renforce dans notre foi en la justice béninoise.À toutes et à tous, j’en appelle à la retenue, à la responsabilité et à la dignité.
Ne cédons à aucune provocation, à aucune insulte, à aucune incitation à la haine.Restons debout, solidaires et confiants. L’histoire est en marche, et elle nous donnera raison.
Sèmèvo AMADIDJESGA
Le Libéral