Annoncé candidat à la présidentielle de 2026 au Bénin, Kemi Séba dénonce une manœuvre politique

Officiellement déchu de sa nationalité française, Kemi Seba s’en réjouit

Ces derniers jours, ont circulé sur les réseaux sociaux et dans certains médias la rumeur selon laquelle le panafricaniste Kemi Séba aurait annoncé sa candidature pour la présidentielle de 2026 au Bénin. Dans une vidéo diffusée sur twitter ce jeudi 26 octobre 2023, l’activiste béninois a fermement démenti cette information.

C’est du « fake news », martèle l’activiste béninois. En effet, le 23 octobre dernier, Kemi Séba a fait une sortie dans laquelle il déclarait : « 2026, aucun de ceux que la France sponsorise ne viendra au pouvoir. Ni Talon, ni son fils poulain Wadagni, ni son meilleur ami Olivier Boko, ni Yayi Boni ou qui sais-je. Si vous êtes avec le colon, nous vous combattons ». « En ultime recours, si nous y sommes obligés, nous nous présentons. Toutes les hypothèses sont envisagées, toutes sans exception », avait-il ajouté. C’est sans doute cette dernière séquence de la déclaration de Kemi Séba qui a été mal interprétée par les relayeurs de sa prétendue candidature.

Kemi Séba clarifie sa position. L’activiste rejette toute possibilité pour lui de se présenter à ces élections. « Je ne suis membre d’aucun parti. Pour me présenter, il faut que je rentre dans ces partis et que je cherche des parrainages. Ça n’arrivera jamais. Je ne suis pas dans cette démarche », a-t-il déclaré. Toutefois, le panafricaniste indique que son organisation a bien de personnes dans la sphère politique béninoise, qui pourront prendre le pouvoir pour préserver le peuple béninois des dirigeants ‘’sponsorisés’’ par la ‘’Françafrique’’.

Par ailleurs, Kemi Séba voit en ces tapages médiatiques autour de sa supposée candidature, une manœuvre politique destinée à nuire à sa lutte. « Le régime de Patrice Talon a créé cette fake news parce qu’il sait qu’il est très mal vu de déclarer avec certitude qu’on se présente à des élections présidentielles en cette période, ça fait trop tôt. Ça peut donner l’impression que ce n’est pas le peuple qui nous intéresse mais le pouvoir ».

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