Le 3ème Bureau Politique du parti Grande Solidarité Républicaine La Main dans la Main, a tenu, avec ses représentants départementaux et membres fondateurs, ce dimanche 29 septembre 2024, une session conjointe extraordinaire. Entre autres sujets au menu, l’affaire Steve Amoussou dont le procès est programmé au 7 octobre prochain. Selon la déclaration rendue publique, c’est la désolation.
Les participants à la session extraordinaire du 29 septembre 2024 dernier, à Za-Kpota, ont mis en doute le procès des ravisseurs de Steve Amoussou. Dans une déclaration rendue publique après les travaux de cette assise, le Bureau Politique a relevé plusieurs incongruités dans la procédure judiciaire. Selon le GRS, l’« officier de police qui a réceptionné le colis, s’est contenté de la supposée plainte déposée sur le portail de la police et n’a ni cherché le titre de créance auquel la plainte est adossée, ni demandé la procuration en vertu de laquelle les sieurs Gandaho et Gbaguidi et consorts sont allés opérer à Lomé. » Mieux, cet agent judiciaire « n’a pas non plus arrêté les intéressés et encore moins recherché les complices. »
En autres points qui semblent invraisemblables, la qualité de cet officier et la relation qui le lie aux kidnappeurs. « Personne ne sait les rapports sur la base desquels il a pris la relève », a relevé le Bureau Politique du GRS. « En outre, poursuit ce parti, ni le juge du siège ni le procureur ne s’est intéressé au titre de créance, à la procuration, aux complices et à ceux qui étaient en cagoule. »
Le parti politique, Grande Solidarité Républicaine La Main dans la Main, s’indigne du comportement non seulement de la police judiciaire, mais aussi des juges qui ont connu de cette affaire. « Ils n’ont pas daigné organiser un transport sur Lomé pour une confrontation entre Médégan et dame Priscillia en prison au Togo. Enfin, malgré le mandat d’arrêt international, les mis en cause n’ont pas été arrêtés et mis à la disposition du Togo ; ils sont venus à l’audience sans menottes », s’est désolé le Bureau Politique dans sa déclaration, à l’issue des travaux.
