Affaire Olivier Boko et Oswald Homéky : le bureau de coordination des Fen-OB du Mono se fie à la justice divine

L’affaire Olivier Boko et Oswald Homéky continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Dans un texte non daté qui circule sur les réseaux sociaux depuis ce samedi, le Bureau de coordination des Femmes Engagées pour Olivier Boko (Fen-OB) du département des 17e et 18e circonscriptions électorales a donné de la voix.

« Cela fait exactement vingt (20) jours que nos deux leaders charismatiques ont été privés de leur liberté et sont mis sous mandat de dépôt pour une affaire dite : Complot de tentative de coup d’État et Atteinte à la Sûreté de l’État », a fait observer ledit Bureau dans un texte non daté, mais signé des Fen-OB 26. Selon cette coordination, la mise sous mandat de dépôt de leur leader comme l’ex-Ministre Oswald Homeky, accusés tous les deux de ”complot contre la sûreté de l’Etat, de blanchiment de capitaux et de corruption d’agent public”, a été un véritable choc pour les femmes engagées. Mais, à en croire ces dernières, ce choc n’a eu aucun impact négatif sur leur dévouement. « Bien au contraire cela nous donne l’assurance que nous avons misé sur la bonne personne, concernant Olivier Boko et notre combat politique. Nous restons fidèles à notre engagement et aux principes de notre mouvement même si durant cette marche il y a des obstacles. Les obstacles sont inhérents à la vie humaine », a indiqué la coordination.

La prière dans l’engagement

L’affaire suit son cours. La preuve, l’homme d’affaires et l’ex-Ministre ont été écoutés dans la semaine écoulée par la commission d’enquête. « Nous considérons cet événement comme une expérience de plus dans notre carrière politique », ont-elles martelé. Dans cette attitude résiliente, « la seule arme que nous détenons en cette circonstance précise, c’est la prière puisque Dieu seul a le dernier mot et nous avons la certitude qu’il agira. Cela peut prendre du temps à nos yeux, oui mais nous ne fléchirons surtout pas. Persévérons dans la prière puisque le bout du tunnel n’est plus loin. Étant donné que la femme est l’être dont Dieu a doté de multiples pouvoirs et qui est l’incarnation de la douceur, qui sait comment semer la paix où il y a de discorde. Conscientes de nos capacités nous devons faire preuve de sagesse et prendre de la hauteur et surtout mesurons la portée de nos mots afin d’éviter les propos qui pourraient porter atteinte à la cohésion sociale et à la paix dans notre pays. » Pour ce faire, elles encouragent vivement les militantes et les invitent au calme et la sérénité.

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