Adresse de Prince Boris Ake aux policiers béninois

Adresse de Prince Boris Ake aux policiers béninois

Dans une lettre adressée aux policiers béninois, Prince Boris Aké (PBA) exprime son indignation face aux abus de pouvoir et aux injustices perpétrés sous le régime en place. À travers ses mots, il lance un appel à la conscience et à la responsabilité des forces de l’ordre, les invitant à refuser de servir la barbarie d’un régime en faillite.

Lire ci-dessous l’intégralité de sa lettre

LETTRE AUX POLICIERS BÉNINOIS

DU DEVOIR ET DROIT DE REFUSER DE SERVIR LA BARBARIE D’UN RÉGIME EN FAILLITE

Par Prince Boris Aké (PBA)

Chers Policiers, Gardiens de paix,

Un coup de matraque sur le crâne d’une petite fille emballée au dos de sa maman sur une moto, elle passe de vie à trépas,

Une course poursuite engagée contre un motocycliste qui entraîne la mort de celui-ci,

Un haut dignitaire religieux humilié sur la route,

Des usagers de la route, opprimés, des populations martyrisées, traquées, matraquées, pourchassées jusqu’à leurs derniers retranchements; taxées et pressurées jusqu’au dernier sou…

Il se raconte que la police dite républicaine est devenue une régie financière, pathétique!

La racine de tous les malheurs des béninois, c’est la rapacité, l’amour vénal que manifestent ceux qui les dirigent depuis 2016. Dirigeants cupides, peuples miséreux.

Mes chers frères policiers, tout ceci compromet dangereusement la paix dont la garde vous a été confiée. Patrice Talon et Cie vous utilisent pour assouvir leurs foucades.

Sans ambages, vous ne gagnez rien dans une répression violente des infractions au code de la route. Le zèle disloque les liens de fraternité qui existent entre vous et les populations. Vous n’êtes pas sourds, écoutez leurs cris de désarroi, qui résonnent, partout dans la République. Moi je les entends, tristes et rageurs.

Qui répondra des bavures, quand Talon et ses amis ne seront plus là, qui, répondra devant le tribunal souverain du peuple, qui…

Je vous invite à la retenue; à exercer votre métier avec professionnalisme, amour et humanisme. Car, vous servez un peuple, et non pas un homme. Vous ne servez pas Patrice Talon, il est d’ailleurs fini.

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