Après sa mise sous mandat de dépôt, Hosée Houngnibo renie Olivier Boko

Le jeune activiste politique, reconnu Coordinateur des réseaux suscitant la candidature de l’homme d’affaires Olivier Boko à la présidentielle de 2026, a exprimé ses regrets, suite à son interpellation suivie de sa mise sous mandat de dépôt, après sa présentation au Procureur spécial de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme. Dans une lettre qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux, Hosée Houngnibo regrette sa prise de position.

A peine quarante huit (48) heures après sa mise sous mandat de dépôt, voilà l’homme qui s’est affiché comme le Coordonnateur des réseaux et mouvements suscitant la candidature de l’homme d’affaires Olivier Boko à l’élection présidentielle de 2026, regrette déjà ses actes ! En effet, dans une lettre adressée au Chef de l’Etat,  Patrice Talon, Hosée Houngnibo a exprimé ses regrets quant à sa prise de position. « Je m’adresse à vous avec un profond respect et en toute sincérité, dans le but de vous présenter mes plus humbles excuses pour les propos et les actes qui ont pu être perçus comme une offense à votre autorité et à la dignité de la République dans le cadre de l’affaire de tentative de coup d’État dans laquelle j’ai eu une prise de position sans être concerné », a d’abord déclaré le jeune activiste politique.

Entre les lignes de sa lettre, il reconnait aujourd’hui, ”avec toute la lucidité nécessaire”, que certaines de ses paroles et actions ”ont pu alimenter une confusion regrettable et jeter un doute” sur son attachement aux valeurs démocratiques et à la stabilité du Bénin. « Ce n’était nullement mon intention de remettre en cause l’autorité de l’État, ni d’entraver les efforts de développement et de paix que vous avez engagés pour notre pays », a-t-il reconnu.

Hosée Houngnibo, le nouveau Pierre qui a renié Jésus avant l’aube !

« J’ai eu une prise de position sans être concerné. » En incluant cette phrase aux autres de sa lettre, Hosée Houngnibo a étalé désormais, en face de l’opinion publique nationale, sa démarcation avec ses mentors Oswald Homeky et l’homme d’affaires Olivier Boko, avant même que ceux-ci ne soient jugés par la  Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet). Une trahison à l’image de Pierre qui a renié trois fois Jésus.

On se rappelle, il y a de cela plus d’un an, Hosée Houngnibo, à la tête d’une équipe qui a sillonné tout le territoire national, avec pour idéologie : ”bâtir un avenir meilleur pour notre pays en 2026”, avec pour effigie, la photo de l’homme d’affaires, Olivier Boko, témoigne aujourd’hui sa  ”gratitude envers les institutions républicaines” et la gouvernance du Président Patrice Talon.

Comme on peut le constater, tout porte à croire que le jeune activiste n’était pas sincère dans sa campagne pour aider son mentor à prendre la succession de l’actuel locataire de la Marina. Peut-être l’homme, véritable pyromane, craint-il les conséquences liées à son choix politique…

Faut-il le rappeler, Hosée Houngnibo, interpellé le 7 octobre 2024, a été présenté au Procureur spécial de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme le 14 octobre dernier. Plus tard, il a été mis sous mandat de dépôt pour incitation à la rébellion et harcèlement par voie électronique. « En tant que citoyen de ce pays, je mesure la gravité des faits qui me sont reprochés et je m’engage à respecter les lois et les principes de la République dans toutes mes actions futures », a-t-il regretté.

Lire ci-dessous, sa lettre d’excuses publique.

Excuses publiques de Hosée Houngnibo adressé aux institutions de l’État et au Chef de l’État.

Monsieur le Président de la République,

Je m’adresse à vous avec un profond respect et en toute sincérité, dans le but de vous présenter mes plus humbles excuses pour les propos et les actes qui ont pu être perçus comme une offense à votre autorité et à la dignité de la République dans le cadre de l’affaire de tentative de coup d’État dans laquelle j’ai eu une prise de position sans être concerné .

Je reconnais aujourd’hui, avec toute la lucidité nécessaire, que certaines de mes paroles et actions ont pu alimenter une confusion regrettable et jeter un doute sur mon attachement aux valeurs démocratiques et à la stabilité de notre nation. Ce n’était nullement mon intention de remettre en cause l’autorité de l’État, ni d’entraver les efforts de développement et de paix que vous avez engagés pour notre pays.

Par cette lettre, je souhaite également m’adresser à mes compatriotes, que mes propos ont pu décevoir ou inquiéter. Mon engagement a toujours été de contribuer positivement à l’édification de notre pays, et je réalise que mes actions ont pu être interprétées à l’encontre de cet idéal.

Monsieur le Président, je tiens à exprimer ma gratitude envers les institutions républicaines et votre gouvernance. En tant que citoyen de ce pays, je mesure la gravité des faits qui me sont reprochés et je m’engage à respecter les lois et les principes de la République dans toutes mes actions futures.

Je vous prie donc d’accepter, Monsieur le Président, mes excuses les plus sincères et de bien vouloir pardonner les erreurs de jugement que j’ai pu commettre. Mon souhait le plus profond est de tourner cette page avec le soutien de la justice et des autorités compétentes, pour que je puisse, à l’avenir, servir notre pays de manière plus constructive et respectueuse des institutions.

Je réitère ici mon respect à votre égard, ainsi qu’à l’égard des responsabilités que vous portez en tant que garant de l’unité et de la paix nationale.

En espérant que cette démarche d’humilité trouvera votre bienveillance et celle de nos concitoyens, je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, en l’expression de mes sentiments les plus respectueux.

Hosée HOUNGNIBO

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