Le drame s’est produit dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 mai 2024 dans la province d’Enga. Au moins 2000 personnes sont disparues et probablement ensevelie par la terre. Des équipes de sauvetage sont déployées pour les rechercher.
Dans une correspondance adressée au bureau de l’ONU en ce début de semaine, le centre national des catastrophes de Papouasie-Nouvelle-Guinée fait le bilan de la catastrophe. « Le glissement de terrain a enterré vivantes plus de 2 000 personnes et causé d’importantes destructions ». Selon les informations reçues, la situation est toujours critique car « des rochers tombent sans arrêt et la terre continue à glisser ». Conséquence, plusieurs habitants des villages environnants d’Enga sont en train d’être déplacé.
Au sein de la communauté internationale, la situation ne laisse pas indifférente. Plusieurs chefs d’États occidentaux n’ont pas tardé à manifester leur compassion à l’endroit des victimes. À l’image de ceux-ci, nous avons le Français Emmanuel Macron qui a écrit sur X dimanche, « Nos pensées accompagnent les habitants de Papouasie-Nouvelle-Guinée, où un glissement de terrain dévastateur a coûté la vie à des centaines de personnes. La France se tient prête à contribuer aux efforts de secours et de reconstruction ».
Quant à l’Américain Joe Biden, il assure avoir « le cœur brisé par la perte de vies et les destructions ». Alors que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) propose une assistance sanitaire au gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée. « Nous sommes prêts à aider le gouvernement à répondre aux besoins urgents en matière de santé. Nos pensées vont à ceux qui ont tragiquement perdu des êtres chers », a réagi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus sur le réseau social X.
