Le lundi 18 mars 2024, le gouvernement béninois a pris plusieurs mesures visant l’amélioration des conditions de vie des Aspirants au Métier d’Enseignant (AME). Mais un défi de taille demeure : leur reversement dans la fonction publique. Face à la presse le mercredi 20 mars 2024, le Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a donné les raisons qui justifient ce retard.
« Nous avons décidé de les reverser. Les modalités sont en cours d’analyse pour voir quel va être le meilleur moyen d’y arriver », a-t-il déclaré. Depuis des années, selon le porte-parole du gouvernement, l’ambition du gouvernement se heurte à une réalité budgétaire incontournable. Le nombre d’AME concernés dépasse les 30 000, et leur intégration immédiate représenterait un fardeau financier conséquent pour l’État, a-t-il expliqué. Par ailleurs, il précise que le gouvernement examine les modalités de cette intégration, envisageant une approche progressive pour surmonter cet obstacle financier.
Rappelons que les mesures déjà prises par le gouvernement en faveur des AME, incluent une rémunération sur douze mois, une assurance-maladie, une prime d’engagement, des congés de maternité pour les AME de sexe féminin, et la gratuité des frais de scolarité pour les enfants des AME.