Dans la nuit du 14 janvier 2024, un individu a intentionnellement provoqué à proximité de la place Bayol et du futur musée international du Vodoun un incendie qui a ravagé un établissement appartenant à l’entrepreneur Houssou Gilles. Cette tragédie révèle également des défaillances inquiétantes dans la gestion des urgences et la protection des investissements locaux.
Des pompiers impuissants face aux flammes
La nuit du drame, un individu encore non identifié a déclenché un incendie à quelques pas de la place Bayol. Les sapeurs-pompiers ont été rapidement alertés, mais l’efficacité de leur intervention a été entravée par l’absence étonnante de camions-citernes opérationnels. Cette grande caserne n’est dotée que d’un seul véhicule d’intervention, qui de surcroît était en panne.
Les flammes ont embrassé l’immeuble Toffa Lounge dont le propriétaire, Houssou Gilles, a été contraint de faire appel à la caserne de Cotonou qui est arrivée tardivement sur les lieux du sinistre. Pendant ce temps, des riverains ont tenté de maîtriser le feu. Mais les flammes avaient déjà fait d’énormes dégâts.
Situé dans l’espace Ubuntu près de l’Assemblée Nationale, le Toffa Lounge n’était pas seulement un simple établissement, mais aussi un symbole de l’effervescence culturelle et entrepreneuriale de Porto-Novo. Cet incendie survient à peine deux semaines après un acte de vandalisme qui a causé d’importantes pertes pour Houssou Gilles.
Le promoteur se retrouve ainsi en grand danger, d’autant plus que l’incendie semble lié à une tentative d’extorsion. Un individu non identifié lui aurait réclamé une somme exorbitante sous peine de détruire ses investissements. La police est à la recherche de l’auteur de cet acte.