Violences électorales de 2019 et 2021 : les étudiants et artisans emprisonnés invitent Talon à sauver leur avenir

Violences électorales de 2019 et 2021 : les étudiants et artisans emprisonnés invitent Talon à sauver leur avenir

Les étudiants et artisans interpellés pendant les violences électorales au Bénin sont plongés dans une grande inquiétude. Malgré l’injonction de Patrice Talon au Ministre de la Justice pour leur libération, la plupart séjournent encore dans les différentes prisons et maisons d’arrêts du pays. Dans une lettre ouverte adressée au Chef de l’Etat ce mardi 16 janvier 2024, ils demandent à être libérés afin de poursuivre leurs études universitaires.

Le 27 novembre 2023, lors de sa rencontre avec les responsables du parti Les Démocrates, le cas des différents acteurs emprisonnés lors des troubles électorales de 2019 et 2021 a été soulevé. Le Président de la République, malgré son refus de gracier les grandes figures politiques de l’opposition, avait décidé d’accorder sa clémence aux jeunes, étudiants et artisans qui ont été arrêtés et jetés en prison. Patrice Talon avait alors enjoint à son Garde des Sceaux de faire les diligences nécessaires pour que les concernés puissent recouvrer leur liberté afin de reprendre les cours à l’université. Plusieurs semaines après cette annonce, ces jeunes ne comprennent pas ce qui empêche leur remise en liberté. « Bientôt deux mois que cette promesse est prononcée, nous ne comprenons plus à quel niveau se trouve le blocage. Vous êtes le Chef de la Magistrature suprême et à ce titre, vos instructions devraient être exécutées à la lettre ou dans la rapidité », déplorent-ils dans leur adresse au Président Patrice Talon.

Ce qui préoccupe surtout ces prisonniers, c’est la poursuite de leurs études académiques et professionnels en vue de s’assurer un avenir meilleur. « Nous sommes à un pas de perdre cette quatrième année universitaire dans notre cursus malgré que nous avions imploré votre clémence depuis début octobre. Bientôt, les inscriptions et réinscriptions vont être arrêtées dans quelques semaines », peut-on lire dans leur lettre ouverte. Ils ont par ailleurs rappelé au Président de la République la nécessité d’une nouvelle implication personnelle de sa part pour faciliter leur remise en liberté.

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