L’année 2023 a été marquée par une inquiétante répression de la liberté de la presse à l’échelle mondiale, selon les dernières données de Reporters Sans Frontières (RSF). Pas moins de 779 journalistes ont été emprisonnés au cours de cette année, ce qui révèle une détérioration inquiétante de la liberté d’expression.
Les dernières statistiques publiées par RSF sont alarmantes. Selon cette organisation dédiée à la défense de la liberté de la presse et des journalistes, 779 journalistes ont été incarcérés au cours de l’année 2023. Ces professionnels des médias, dans l’exercice de leur devoir d’informer, ont été soumis à des peines variées allant d’une semaine à 20 ans de prison. Ces chiffres révèlent une augmentation significative par rapport à 2022, où 569 journalistes avaient été recensés en détention.
La liberté de la presse est essentielle à toute société démocratique, mais les chiffres de RSF montrent que, dans près de la moitié des pays du monde, l’emprisonnement des journalistes est devenu une méthode courante de répression. La Chine a enregistré à elle seule le plus grand nombre de journalistes (121) derrière les barreaux.
Une tendance alarmante, qui ressort des chiffres à l’échelle mondiale, concerne le nombre croissant de femmes journalistes emprisonnées. RSF souligne que beaucoup d’entre elles ont été condamnées à des peines record.
Les raisons de l’emprisonnement des journalistes varient, mais souvent, ils sont ciblés par des gouvernements autoritaires, pour leur travail, leurs enquêtes sur divers sujets.