Le chef de l’Etat, Patrice Talon a tenu une séance de travail avec les responsables de la Direction Générale de la Police Républicaine, les Commissaires du Grand Nokoué et les Préfets des départements de l’Atlantique, de l’Ouémé et du Littoral, axée sur la recherche de solutions pour améliorer la sécurité et favoriser le vivre ensemble harmonieux des Béninois.
Élargir le champ d’intervention de la Police républicaine
Le président a évoqué la nécessité de repenser les responsabilités actuelles des agents de la Police républicaine, à travers des réformes, pour une efficacité accrue dans leurs missions de contrôle, pour faciliter la vie en communauté, mettant l’accent sur les nuisances sonores. « Vous avez été très sollicités pour veiller au respect des prescriptions, ce qui n’était pas si facile pour vous parce que les dispositions réglementaires en vigueur ne vous donnaient pas formellement la responsabilité de gérer et de sanctionner ou de verbaliser ce qui porte atteinte aux prescriptions et au confort de leurs voisins », a rappelé Patrice Talon. Les forces de l’ordre sont instruites à assurer ses nouveaux aspects de leurs responsabilités « à partir de maintenant », en attendant que les textes soient revus.
Par ailleurs, « un comité restreint qui sera composé de quelques Commissaires, des Préfets, des DDPR et bien d’autres, sera mis en place dans les prochains jours pour réfléchir sur les différents aspects de la réforme et sa faisabilité afin que les textes, une fois ajustés, ne constituent pas un frein à l’exercice et à la mise en œuvre de la réforme ». Le Directeur Général de la Police Républicaine, Soumaïla Allabi Yaya, a rassuré le président de la République de la disponibilité de la Police républicaine à mettre en œuvre les nouvelles orientations.
Au terme des échanges, le Chef de l’État a exprimé sa satisfaction quant à la capacité de la Police Républicaine à assurer « toutes les missions de contrôle, de verbalisation, de respect des règlements qui organisent la vie en communauté et même de l’application des sanctions », a indiqué la présidence.
