L’ancien Chef d’État béninois, Boni Yayi, relance le débat sur le cadre institutionnel et réglementaire des élections générales prochaines. Alors que le pays se prépare pour entrer dans long cycle électoral en 2026, Boni Yayi a récemment réclamé un diagnostic complet des nouveaux instruments mis en place entre 2019 et 2020 par le pouvoir de Patrice Talon.
Et il l’a fait de la plus singulière des manières, en adressant sa requête à l’Union Africaine, à la CEDEAO, aux partenaires bilatéraux et aux autres institutions de la communauté internationale. « Je les sollicite pour aider le Bénin à organiser enfin des scrutins transparents et pacifiques », explique Boni Yayi dans son communiqué. Dans sa requête, Boni Yayi qui est devenu depuis le 14 octobre dernier, le président du principal parti d’opposition du Bénin, a pointé du doigt entre autres, l’opacité dans laquelle est confectionnée et gérée la liste électorale, et l’absence des représentants de l’opposition dans les organes chargés de l’organisation des élections.
Toutes choses qui, selon lui, remettent en question l’équité du processus démocratique et suscite déjà des inquiétudes quant à la fiabilité des résultats électoraux.
Rappelons que ce n’est pas la première fois que la question se pose. Déjà, lors des législatives de 2019, elle a fait l’objet de plusieurs débats politiques. La demande de Boni Yayi s’inscrit alors dans la continuité des revendications de son prédécesseur, Éric Houndété, qui avait également attiré l’attention sur ce problème.
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