Ce 5 septembre 2023, Hamadi Jebali, ancien chef du gouvernement tunisien, ex-dirigeant du parti Ennahdha et candidat malheureux à la présidentielle de 2019, a été arrêté à son domicile à Sousse. Cette arrestation a été effectuée par une brigade de la Garde nationale d’El Aouina. Les autorités ont également procédé à la perquisition de sa résidence et saisi des équipements électroniques, dont un ordinateur portable. Cette arrestation intervient dans un contexte où Hamadi Jebali fait déjà l’objet de plusieurs enquêtes judiciaires.
Selon les informations relayées par l’avocat Mokhtar Jemaï, une brigade sécuritaire composée de 20 éléments de la caserne d’El Aouina a perquisitionné le domicile de Hamadi Jebali tôt mardi 5 septembre 2023. Suite à cette perquisition, l’ancien chef du gouvernement a été arrêté. Les autorités ont saisi son téléphone portable ainsi que son ordinateur personnel. Cette intervention s’est déroulée sans que les accusations ou les motifs de l’arrestation de Jebali ne soient encore clairement dévoilés.
Enquêtes en cours et antécédents
Hamadi Jebali n’en est pas à sa première confrontation avec la justice. Il avait déjà été arrêté le 23 juin 2022 dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de blanchiment d’argent, mais avait été libéré le 27 du même mois. Par la suite, le 1er novembre 2022, il avait été auditionné dans le cadre d’une enquête visant l’Association Namaa. Ces investigations ont placé l’ancien dirigeant politique sous les projecteurs judiciaires. L’arrestation de Hamadi Jebali survient après qu’il ait été victime d’une crise cardiaque le 1er août 2023.