Les États-Unis organisent, du 9 au 11 juillet 2025 à Washington, le Sommet Etats-Unis-Afrique. Contre l’attente générale, ils seront cinq (5) pays à bénéficier de l’invitation du Président américain, Donald Trump.
Beaucoup concernés, peu appelés, est-on tenté d’affirmer. En effet, pendant trois (3) jours que doivent durer les travaux du Sommet Etats-Unis-Afrique, ils ne seront que cinq Chefs d’Etat à être désignés pour représenter toute l’Afrique. Selon la note officielle issue du service du bureau ovale de la Maison blanche, il s’agit du Président du Libéria, Joseph Boakai ; celui du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema ; du Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani ; du Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló et enfin du Sénégalais, Bassirou Diomaye Faye.
Ce sommet, le premier depuis le retour de l’ancien Président américain, en janvier 2025, s’annonce comme un événement décisif dans la nouvelle carte diplomatique que veut imprimer l’actuel homme fort de la Maison blanche, Donald Trump.
Qu’il vous souvienne, durant son premier mandat de 2017-2021, ce dernier avait brillé par son indifférence vis-à-vis du continent africain. La preuve, il n’a effectué aucune visite officielle en Afrique. Pour Trust Magazine, ce sommet marque un « tournant symbolique » dans la posture diplomatique américaine, bien que l’Afrique reste encore marginale dans sa stratégie globale.
Ce qui est plausible à quelques jours de l’ouverture de cette rencontre, il sera beaucoup plus question des sujets économiques, sécuritaires et géopolitiques, avec une volonté affichée de renforcer les partenariats stratégiques et de promouvoir des investissements privés dans une logique dite de coopération « gagnant-gagnant ».
Faut-il le souligner, Donald Trump avait lancé plusieurs décrets notamment contre plusieurs pays africains. Sans oublier le retrait de son pays du budget de plusieurs organismes internationaux de développement, d’éducation et de santé.
