En attendant le verdict du procès de Houndégnon : son cabinet lance un appel à la Nation

Sauf un retournement de dernière minute, l’ancien Directeur Général de la Police Nationale, Louis Philippe Houndégnon, connaîtra le verdict de son procès le 19 mai prochain. Son cabinet, dirigé par le Dr Bio Dogo Worou, lance un cri d’appel à la conscience nationale, relayant un message fort du Général en détention à Akpo-Missérété.

« Depuis le silence pesant de sa cellule à Missérété, la voix du Général Louis Philippe Houndégnon refuse de s’éteindre. Elle traverse les murs, les barreaux, l’injustice, et s’élève, droite, indomptable, portée par la flamme de l’amour du Bénin. » Cet extrait, issu du message de l’ancien Directeur Général de la Police Nationale, relayé par son Directeur de Cabinet, Dr Bio Dogo Worou,  traduit l’état d’âme de l’ex-patron de la Police béninoise, Louis Philippe Houndégnon qui attend la décision de sa condamnation par la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).

Malgré le déroulement de son procès et les réquisitions de deux (2) ans de réclusion retenus contre lui, l’homme reconnu téméraire dans l’exercice de sa profession, refuse la soumission. Depuis sa cellule en prison, il garde une foi ardente aux valeurs républicaines, celles d’un corps habillé, rompu à la tâche et à la défense de la nation. « Le réquisitoire de deux années de prison ferme réclamé contre lui n’est pas une condamnation. C’est un aveu de faiblesse du pouvoir, un acte désespéré de ceux qui craignent plus les idées que les armes. Ce n’est pas un procès équitable que l’on prépare pour le 19 mai prochain — c’est une tentative maladroite d’éteindre une lumière trop vive pour l’obscurité », lit-on dans le communiqué.

Lex-DGPN martèle par le biais de son Directeur de Cabinet : « On peut emprisonner un homme. On ne peut pas enfermer son honneur. On peut l’éloigner de ses proches, mais pas de sa patrie. On peut vouloir l’effacer, mais pas son héritage ». D’ores et déjà,l’issue de la date du 19 mai 2025, ne semble guère l’émouvoir. « Le 19 mai ne sera pas seulement une date judiciaire. Ce sera une épreuve de conscience pour la République. Ce jour-là, ce ne sera pas un militaire à la barre, mais la mémoire d’un serment fait au peuple, au drapeau, à la Constitution », a écrit son Directeur de Cabinet.

Lire l’intégralité du message ci-dessous.

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