Le 1er vice-président du parti d’opposition Les Démocrates, Éric Houndété, a livré ce 1er mai un message au peuple béninois, à l’occasion de la célébration de la journée internationale du Travail. Le discours publié sur sa page Facebook est empreint de critique à l’égard de la gestion actuelle du monde du travail au Bénin. À travers ses mots, il a rappelé l’importance du travail dans la dignité, la justice sociale et le respect des droits fondamentaux des travailleurs.
Dans son adresse, l’honorable, Éric Houndété a salué le rôle central du travail dans la vie humaine. Il a affirmé qu’« après la santé, le travail dans la paix est le second signe du bien-être qui s’accueille de Dieu ». S’il reconnaît que le travail peut parfois être synonyme de contrainte et de souffrance, il n’en demeure pas moins, selon lui, que le travail est une bénédiction et une mission divine permettant à l’homme de se construire et de dominer la terre.
L’ancien député a profité de cette journée symbolique pour exprimer sa solidarité envers les milliers de Béninois qui ont perdu leurs emplois à cause des réformes jugées « antisociales » engagées sous le régime du ‘’Nouveau Départ’’. Il s’est également adressé à ceux qui ont été victimes de licenciements injustes. « Leur combat n’est pas perdu », a-t-il assuré, appelant à une justice sociale capable de les rétablir dans leur dignité professionnelle.
Éric Houndété a aussi tourné son regard vers la jeunesse béninoise, « diplômée, formée, pleine de talents et d’énergies », mais souvent condamnée à l’attente et à l’errance professionnelle. Il a exhorté les responsables politiques à créer des passerelles entre la formation et l’emploi, dénonçant l’exclusion de cette frange cruciale de la population du développement national. « Le pays ne peut prospérer s’il laisse en marge la sève nourricière de son avenir », a-t-il écrit.
Éric Houndété pense aussi à ceux qui, bien qu’employés, peinent à s’épanouir en raison de conditions de travail difficiles, de salaires insuffisants et de l’absence de perspectives d’évolution. Pour lui, « le travail ne doit pas être une chaîne, mais une source de joie, de dignité et de reconnaissance ».