Le calme est revenu au sein de la Communauté Islamique de l’Ouémé en général, celle de la ville de Porto-Novo en particulier. Après une rencontre avec le Chef de l’État, Patrice Talon, les deux parties dissidentes ont mis de l’eau dans leur vin.
La crise qui se pointait à l’horizon par rapport à la succession de feu Imam El Hadj Amzat Houzeifa, à la tête de la mosquée centrale de Porto-Novo, n’aura duré que quelques jours. Du moins, c’est ce qui ressort de la médiation jouée par le Chef de l’État, Patrice Talon. En effet, il aurait rencontré les deux camps afin que ceux-ci fassent la paix. Ainsi, les protagonistes se sont réunis en une conférence de presse dans la soirée de ce jeudi, 27 mars 2025, à la mosquée centrale de Porto-Novo pour une séance de restitution sous la présidence du Préfet de l’Ouémé, Marie Akpotrossou, et de l’édile de la ville, Charlemagne Yankoty, porteur, selon notre source, du mot d’ordre du Chef de l’État.
Selon les conclusions de cette médiation, l’Imam Abdou Samad Alakouko, qui a été enturbanné le vendredi, 21 mars dernier, reste en place. Il lui est dévolu toutes les prérogatives inhérentes à ce titre. Il est chargé de conduire les prières du vendredi ainsi que celles des fêtes musulmanes, le Ramadan et la Tabaski. Néanmoins, la création d’un comité de gestion est suggérée pour piloter la question de l’invalidité ou de la vacance de ce poste afin d’anticiper sur les crises et maintenir la cohésion sociale. “Le Chef de l’État exhorte la communauté musulmane de Porto-Novo à la paix et la cohésion”, a rapporté le Maire de la ville de Porto-Novo, Charlemagne Yankoty.
À cette occasion, le nouvel Imam, Abdou Samad Alakouko, le Bachoroun-Adini de la ville de Porto-Novo, Latoundji, le secrétaire du Conseil de la Communauté musulmane de Porto Imrane Da Silva, fils de Karim Da Silva, présent à la conférence de presse, ont renouvelé leurs engagements à œuvrer dans le sens voulu par le Chef de l’État.
