À la suite du Burkina Faso et du Niger, le Mali a annoncé ce mardi, 18 mars 2025, son retrait de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
L’on s’attendait à la décision. Elle est enfin tombée. « Le Mali ne peut demeurer membre d’une organisation aux agissements incompatibles avec les principes constitutionnels (…) fondés sur la souveraineté de l’État », a fait constater une correspondance du Ministère des Affaires étrangères du Mali. Pour ce faire, « par conséquent (…) le gouvernement décide du retrait du Mali de l’Organisation Internationale de la Francophonie ». Voilà qui vient confirmer les appréhensions de plusieurs observateurs, après le retrait du Niger et du Burkina Faso de la même organisation.
Le Mali, tout comme ses deux co-membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), avait été suspendu de l’OIF en août 2020, après le coup d’État militaire qui a renversé le Président Ibrahim Boubacar Keïta, à la tête du Mali depuis 2013. À cet effet, l’organisation avait appelé à la libération du Président Keïta. Elle avait aussi appelé « à la mise en place, dans les meilleurs délais, d’un gouvernement de transition conduit par une autorité civile ». Elle avait suspendu le Mali (idem pour le Niger et le Burkina Faso), « tout en maintenant les actions de coopération bénéficiant directement aux populations civiles, ainsi que celles concourant au rétablissement de la démocratie ».
Comme on peut le constater, le Niger, le Burkina Faso et le Mali poursuivent la mise en place de leurs nouvelles orientations politique, diplomatique, économique et culturelle. Vont-ils être rejoints par d’autres pays francophones ? Wait and see !
