Le dossier de Steve Amoussou était au rôle ce lundi, 20 janvier 2025, à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet). Malheureusement, il n’a pas été loin.
Le procès de Steve Amoussou, aussitôt ouvert ce lundi, a été simplement de nouveau renvoyé ; ceci, sous huitaine. En effet, le représentant du ministère public dans ce dossier, est positionné sur un autre, l’affaire de disparition de quatre (4) milliards à la Direction Générale des Impôts en 2019. Laquelle affaire est ouverte ce jour et est en cours au même moment à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme.
Faut-il le rappeler, la réouverture du procès fait suite au rejet par la Cour constitutionnelle du recours en inconstitutionnalité formulé par les Conseils de Steve Amoussou. En effet, Ils dénoncent les conditions de l’interpellation de leur client de même que celles dans lesquelles la procédure a été menée en se basant sur la condamnation de ses ravisseurs. Les avocats avaient soulevé la nullité de la procédure d’interpellation et avaient demandé sa libération.
Kidnappé dans une banlieue de Lomé, au Togo, Steve Amoussou, soupçonné d’être l’activiste politique “Frère Hounvi”, avait été conduit au Bénin par ses ravisseurs avant dêtre confié au procureur spécial de la Criet. Il est inculpé par le Parquet spécial pour « harcèlement par voie électronique, publication de fausses nouvelles et provocation directe à la rébellion ». Il est également accusé d’escroquerie. À la barre, il est défendu par un collège d’avocats composé d’Aboubacar Baparapé, Magloire Yansunnu, Barnabé Gbago, Julien Togbadja, Hermann Yenonfan et Augustin Aballo.