Ce jeudi 21 novembre 2024, a eu lieu, à l’Institut français de Cotonou, la finale du concours dénommé “Dissertation et Olympisme” qui met en compétition les professeurs de français du Bénin, toutes catégories confondues. C’est Jean-Claude Kpalété Ameganvi qui remporte le titre, devenant ainsi l’une des figures les plus en vue de l’Association des professeurs de français du Bénin. Retour sur les moments forts de l’évènement.
Dans l’enceinte de l’Institut français de Cotonou, s’est déroulée, dans la journée du jeudi 21 novembre, la finale du concours “Dissertation et Olympisme”, une initiative de l’Association des Professeurs de Français du Bénin présidée par le Dr Roger Koudoadinou, précédemment Directeur des Examens et Concours. C’était à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale des Professeurs de Français (JIPF). Au terme des joutes, Jean-Claude Kpalété Ameganvi, professeur de Français en service au CEG 6 Bohicon, décroche la première place et honore la section départementale du Zou de l’APFB. Pour Théophile Ahomihan, président de l’Association des Professeurs de Français du Zou, ce sacre est un argument de plus pour le département qui s’illustre de plus en plus positivement lors des divers examens et concours.
Le concours “Dissertation et Olympisme” s’est déroulé en deux étapes distinctes. D’abord, une phase départementale au bout de laquelle les candidats de toutes les sections de l’APFB ayant obtenu les meilleures notes, à l’issue d’une composition de quatre heures, sont conviés à une phase finale à Cotonou dont se dégage “le meilleur des meilleurs”. Pour cette troisième édition, l’émulation était palpable, à voir les treize candidats en lice venus de l’Alibori, de l’Atacora, de l’Atlantique (Nord et Sud), du Borgou (Centre et Sud), du Couffo, des Collines, du Mono, du Littoral et de l’Ouémé. De 08 heures à 12 heures, ils ont mesuré la force de leurs muses dans leurs copies de composition.
Après les travaux de correction, le jury de délibération, présidé par le Professeur Titulaire des Universités Pascal Okri Tossou, conférencier, critique littéraire et Doyen de la Faculté des Lettres, Arts et Communication de l’Université d’Abomey-Calavi, a déclaré le candidat du département du Zou, vainqueur. Césaire Houindo de la section de l’Atlantique Nord se hisse à la deuxième place tandis que Patrice Soulé, représentant le Borgou Centre, occupe la troisième place. Grande étaient les émotions des lauréats.
« Je suis vraiment heureux d’avoir décroché ce trophée que je dédie d’ailleurs à tous mes collègues du département du Zou, spécialement à ceux du CEG 6 Bohicon dirigé par Lapidys Ouédanou. Il faut avouer que rien ne me prédestinait à ce sacre car tous les candidats sont des intellectuels et littéraires avérés. De la phase départementale à la phase nationale, je n’avais pas confiance en moi et, n’eût été le “coaching” du Président Ahomihan, j’aurais désisté. À la phase nationale, le sujet portait sur les dangers de l’irruption en littérature de l’Intelligence Artificielle. Sans coup férir, j’ai pu tirer mon épingle du jeu. À la phase nationale, il a été question d’art. Il nous fallait réfléchir sur les impacts positifs et négatifs de l’industrialisation du secteur textile ; en d’autres termes, des retombées d’une industrialisation sur le pagne tissé traditionnel confectionné aujourd’hui de manière traditionnelle. En réalité, les sujets n’avaient rien de mystérieux », a confié, à Olofofo, Jean-Claude Kpalété Ameganvi.
Au menu de cette journée de célébration des professeurs de français, étaient également inscrits des ateliers et des tables rondes portant sur des thématiques riches et variées dont les enjeux de l’Intelligence Artificielle pour l’enseignant de français.