Les Chefs d’État de la Communauté des État de l’Afrique de l’Ouest, réunis, ce dimanche 15 décembre 2024, à Abuja, au Nigéria, ont pris acte du retrait ”irréversible” des pays de l’Alliance des États du Sahel, sans pour autant fermer la porte de négociation.
Le rideau est fermé sur le 66e Sommet des Chefs d’État de la CEDEAO, ce dimanche 15 décembre 2024. Comme indiqué dans l’ordre du jour, le principal sujet était centré sur le retrait du Niger, du Burkina Faso et du Mali, regroupés depuis janvier 2023 dans une alliance dénommée ”Alliance des États du Sahel.” Dans un extrait du communiqué final, les quinze Chefs d’État et de gouvernement ont pris acte du choix de ces trois pays. Mieux, des dispositions vont être prises. « La Conférence ordonne au Conseil des Ministres de convoquer une session extraordinaire au cours du deuxième trimestre de 2025 pour examiner et adopter les modalités de départ et le plan d’urgence portant sur les relations politiques et économiques entre la CEDEAO et la République du Niger, la République du Mali et le Burkina Faso », a notifié Omar Aliou Touray, président de la commission de la CEDEAO.
Sans pour autant être rompre le cordon, les Chefs d’État auraient mandaté les représentants du Togo et du Sénégal dont le Chef d’État Bassirou Diomaye Faye pour poursuivre la médiation avec l’Alliance. Ces derniers parviendront-ils à faire changer d’avis les juntes au pouvoir ? Rien n’est moins sûr.
