Le Groupement National des Sapeurs-Pompiers (GNSP) est actuellement secoué par un scandale financier suite à des irrégularités graves découvertes dans la gestion de la régie spéciale d’Avances de l’unité. Ces anomalies ont été mises en lumière à la suite d’un contrôle inopiné mené par les services compétents de l’armée en octobre 2024, conformément à une mission ordonnée par l’intendance militaire.
Près de cent-vingt millions de francs ont été détournés dans cette affaire de malversation financière qui entache le GNSP. L’auteur présumé des faits est l’adjudant Nizel FANTODJI, régisseur spécial d’Avances au sein de l’unité. Dans une note adressée au Général de Division, le Directeur général de l’Armée de Terre, l’intendant militaire de première classe, Koffi Hervé DOSSOU-YOVO, a décidé de le suspendre de ses fonctions.
Un contrôle supplémentaire est actuellement en cours, apprend-on, afin d’assurer une transparence totale et d’évaluer avec précision les déficits constatés. Selon nos sources proches du dossier, plusieurs agents du GNSP ont d’ores et déjà été entendus dans le cadre de cette enquête.
En attendant la conclusion des investigations, le sergent-major Jules AKONDE a été désigné comme régisseur provisoire. Par ailleurs, des informations recueillies indiquent que le commandant du GNSP a été instruit de constituer un dossier disciplinaire à l’encontre de l’adjudant Nizel FANTODJI, afin que des mesures appropriées soient prises en fonction des résultats de l’enquête.
Cette affaire soulève de vives inquiétudes quant à la gestion financière au sein du Groupement National des Sapeurs-Pompiers, une institution clé pour la sécurité et le bien-être des citoyens. Les autorités compétentes doivent maintenant aborder cette situation avec la rigueur nécessaire pour préserver l’intégrité de l’unité et s’assurer que de tels dysfonctionnements ne se reproduisent pas à l’avenir.
Reste à savoir si des mesures plus larges seront prises et que les coupables seront présentés à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET).