1er tour des éliminatoires/Chan : les Guépards locaux et Moussa Latoundji renvoyés à leur copie au bercail

LES GUÉPARDS LOCAUX

Les Guépards locaux du Bénin ont été contraints à un match nul avec leurs homologues, les Éperviers du Togo, cet après-midi, au stade Félix Houphouët Boigny de Côte d’Ivoire. Un match comptant pour la manche retour du 1er tour des éliminatoires du Championnat d’Afrique des nations.

Fin de parcours pour les Guépards locaux du Bénin. Le sélectionneur Moussa Latoundji et ses poulains, n’ont pu venir à bout des protégés de Kader Coubadja, ancien feu follet des Éperviers du Togo, génération Emmanuel Shéyi Adébayor.

Un (1) but partout, c’est le score final de ce match retour. Un score synonyme d’élimination de la sélection nationale locale du Bénin. Après quatre (4) minutes de jeu, c’est le Togo qui a réduit tout espoir du Bénin. Le but de Kokou Kloukpo est venu comme un coup de massue sur la tête de la délégation béninoise, déjà sous le coup de deux (2) buts du match aller.

Il aura fallu une bataille comme de beaux diables des Guépards locaux pour sauver l’honneur à la 90e minute. Une égalisation qui porte la marque de Ramzi Adam. Sur l’ensemble des deux rencontres, la note est salée pour le Bénin : 3 buts à 1.  Les Guépards locaux quittent cette année encore la course à la qualification au Championnat d’Afrique des nations. Une compétition initiée comme un tremplin pour aguerrir les joueurs évoluant en Afrique au sein des championnats locaux.

Une élimination précoce ou prématurée ?

La réponse à cette question est négative. Car, le football béninois manque toujours d’attrait. Qu’il vous souvienne, le Bénin s’était déjà fait éliminer aux qualifications en 2020 et 2022, respectivement face au même Togo et au Ghana. Cette contre-performance, sommes toutes, traduit le niveau bas du championnat béninois.

Elle révèle aussi l’échec cuisant de la réforme de la société sportive engagée par le gouvernement. À la date, d’aujourd’hui, bon nombre de clubs peinent à subvenir aux charges de leurs joueurs, malgré les subventions de l’État. Ainsi, beaucoup de joueurs vivent en-dessous du Smig. Dans ces conditions, quelles performances faut-il exiger ou attendre de ces joueurs ? Le gouvernement doit repenser le football béninois.

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