A l’instar des nations africaines, celle du Togo est aussi engagée dans les éliminatoires de la Coupe du monde et d’Afrique de football. Avec des résultats en dents de scie, les Éperviers suscitent beaucoup de critiques et de commentaires auprès des observateurs avertis et des amoureux du cuir rond. Lesquels critiques et commentaires ont leurs réponses ailleurs. Qui sait !?
La relève au sein de la sélection nationale du Togo en football tarde à se concrétiser. L’épopée des légendes telles que Kossi Agassa, Éric Akoto, Franck Atsou, Mohamed Kader, Thomas Dossevi, Yao Junior Sènaya, Moustapha Salifou, Jean-Paul Abalo, Emmanuel Shéyi Adebayor, Daré Nibombé, Mamam Cherif Touré et Adékanmi Olufadé continue de plonger le public togolais dans une nostalgie. Cette génération au Mondial 2006, en Allemagne, a révélé le Togo loin des côtes du Golfe de Guinée. Et puis après, les performances de l’équipe nationale n’ont cessé de dégringoler. De l’instabilité à la tête de la sélection à la qualité des joueurs, beaucoup d’eau ont coulé sous le pont et continue de couler d’ailleurs.
Engagés dans les éliminatoires de la Coupe du monde et celles de la Coupe d’Afrique des nations, les Éperviers sont aux creux de la vague. Bien malin qui pourra miser sur une quelconque qualification du Togo pour l’une ou l’autre des compétitions en 2026.
Pourtant !
Et pourtant, ce ne sont pas des intentions ou des visions prospectives qui font défaut. Les années se suivent. Les performances aussi. Ces dernières sont en dents de scie. Depuis cette génération dorée du Mondial 2006, les Éperviers peinent à s’inscrire dans cette dynamique. L’on a tendance à imaginer que la relève ploie sous un mauvais sort. Même Paulo Duarte, l’ancien sélectionneur des Éperviers du Togo, qui s’est récemment livré de manière très honnête à propos de son ancienne équipe, n’est toujours pas parvenu à trouver d’explications à son expérience au Togo. En faisant une rétrospective lorsqu’il était encore aux commandes du groupe, le portugais ne comprend pas. Selon ses propos, l’équipe péchait énormément dans les deux surfaces de réparation. D’abord en ratant énormément d’occasions et ensuite en commettant des erreurs fatales en défense dans les derniers instants. « À chaque match, nous nous créions six ou sept situations franches, plusieurs face-à-face avec le gardien, et nous les manquions », a-t-il fait observer. Et « quand ça arrive à chaque match, c’est fatigant. Mais en soi, ce n’est pas le plus grave, car si tu rates, il y a toujours 0-0. Nous avons surtout encaissé beaucoup trop de buts après la 80e minute sur des erreurs individuelles, notamment du gardien », a diagnostiqué ce technicien.
Un mauvais sort ou un manque d’homogénéité ?
Selon Paul Duarte, les Éperviers ratent des occasions de but devant et offrent des cadeaux derrière. « Voilà ce qui nous a empêchés de nous qualifier. Pas la qualité de jeu, pas la force de l’équipe, mais essentiellement l’efficacité. Et c’est fondamental dans le football », a-t-il conclu. De cette conclusion, il ressort clairement que la raison de la prestation des Éperviers du Togo est à véritablement diagnostiquer sur tous les plans.
Face à l’Algérie le jeudi 10 octobre dernier, ils n’ont pas fait le poids. Nibombé Daré qui faisait sa première expérience avec une sélection nationale n’a pu empêcher la déculottée face à des Fennecs visiblement plus aguerris, des bi-nationaux franco-algériens. Tous les regards sont à présent tournés vers la 4ème journée. Ce lundi 14 octobre, Thibaut Klidjé et ses coéquipiers devront batailler dur sans le métronome, l’emblématique capitaine Djéné Dakonam suspendu pour deux (2) cartons jaunes et le gardien titulaire Geoffrey Agbolossou blessé. Ils devront passer un chiffon sur le score de 5 buts à 1 du match aller. Il s’agit de sauver l’honneur et de vaincre le signe indien. Parviendront-ils à relever ce défi ?
Wait and see !