Affaire Boko-Homeky : ”Accuser et priver quelqu’un de ses libertés sur un motif allégué parce que le vrai motif est inavouable est un acte immoral”, soutient Candide Azannaï

Candide Azannaï

L’ancien Ministre Délégué auprès du Chef de l’Etat, chargé de la défense, Candide Azannaï, a publié la quatrième partie de sa thèse, inspirée par l’affaire de complot contre la sûreté de l’Etat, dans laquelle seraient impliqués l’homme d’affaires Olivier Boko et l’ex-Ministre des Sports Oswald Homeky. Dans un long texte, comme à son habitude, le professeur de philosophie, n’a pas changé d’un iota sa position sur cette ténébreuse affaire.

Au contraire, Candide Azannaï, le président du parti ” Restaurer l’Espoir”, à travers sa publication intitulée, ”Mon mot d’ordre de soutien à Olivier Boko et consorts : raison morale et raison politique”, a d’emblée et sans détour apporté son soutien à l’homme d’affaires Olivier Boko et l’ex-Ministre des Sports, Oswald Homeky, placés sous mandat de dépôt, depuis le 1er octobre 2024 dernier.

« Et si tout ce tableau depuis juillet 2024, était savamment orchestré pour un coup double à savoir, donner une leçon de canaillerie politique destructrice à l’un (HOMÉKY) et se débarrasser définitivement de l’autre (BOKO) qui peut constituer une sérieuse gêne complexe aux regards de ses prétentions perceptibles sur 2026 ? » Voilà la grande question que le professeur de philosophie s’est posée, après avoir analysé les relations intrinsèques qui liaient les deux présumés responsables du prétendu ”complot contre la sûreté de l’Etat”, au Chef de l’Etat, Patrice Talon. Convaincu de sa thèse, il a affirmé être en total désaccord avec l’orientation accusatoire du Procureur spécial de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet), parce que sur le vrai motif, il serait « loin d’être convaincu que deux civils peuvent illustrer pénalement un coup d’Etat militaire. Intentionnellement peut-être ! ».

Lire l’intégralité de sa quatrième thèse.

PARTIE 04 : MON MOT D’ORDRE DE SOUTIEN À OLIVIER BOKO ET CONSORTS : RAISON MORALE ET RAISON POLITIQUE :

AVERTISSEMENT :

1 – Le titre général de l’intégralité de mon analyse est :

FAKE COUP D’ÉTAT DU 27 SEPTEMBRE 2024 : APPEL À L’ABANDON IMMEDIAT DE TOUTE POURSUITE JUDICIAIRE ET À LA MISE EN LIBERTÉ SANS DÉLAI DES OTAGES POLITIQUES OLIVIER BOKO, OSWALD HOMEKY ET CONSORTS …

2 – Les trois premières parties ont été déjà antérieurement publiées sur ce même espace Facebook.

3 – Nous vous proposons la 4è et dernière partie.

——

Je m’éviterai d’étaler les traités de morale ou d’éthique de l’action publique, de l’agir politique des écoles et des grands courants de pensée.

Je choisis d’aller droit au but en déclinant la question qui m’a été soumise et mon examen en réponse.

La question :

Olivier BOKO et consorts méritent – ils d’être soutenus ?

Ma réponse :

 Oui Monsieur Olivier BOKO mérite d’être défendu pour deux raisons au moins.

La première est morale et porte sur l’impératif de combattre l’injustice. En conséquence dès lors que la moindre injustice se décèle, il est une obligation de notre statut d’homme de la combattre. La justice est non seulement une valeur morale, elle est républicaine car inscrite au fronton de la République. Elle est également au cœur du droit, de la loi à cause de l’organisation judiciaire de l’État.

La seconde est politique et découle de l’intérêt de l’effet HOMÉKY sur l’effondrement des piliers de la rupture. Cette rupture à la fois une imposture et un pouvoir typiquement dictatorial.

Ces deux raisons sont pleinement entières pour emporter le suffrage de défense de BOKO et consorts.

RAISON MORALE :

Mon acception de l’amitié est fondée sur sa phénoménologie décrite par le célèbre poète chanteur endogène FIOSSI (ALLÈNOU HONTON). Cette virtuose a bercé mon enfance comme celles de plus d’uns de ma génération avec la formule selon laquelle, c’est dans le malheur que se définit toute la vertu de l’amitié. L’ami ne nuit pas à l’ami si tant est que c’est l’amitié par la vertu qui fonde leur relation.

Certains disent que TALON et BOKO seraient des amis, même intimes. C’est à Olivier BOKO de qualifier sa relation avec Patrice TALON, tout comme il appartient à Oswald HOMÉKY de dire s’il est oui ou non fils relationnel de Patrice TALON, c’est oui ou non par quelle amitié.

C’est sur le coup d’Etat militaire pour lequel le Colonel TEVOEDJRE aurait été entrepris et devrait exécuter que HOMÉKY et Olivier BOKO ont été déposés, écroués.

Avons-nous identifié des valeurs morales qui ont été violé au détriment de Olivier BOKO et consorts ?

Avons-nous identifié des dispositions constitutionnelles qui ont été violé au détriment de Olivier BOKO et consorts ?

Enfin avons-nous observé, décelé des entorses procédurales évidentes au détriment de Olivier BOKO et consorts ?

Pourquoi j’insiste que la justice en tant que valeur morale est inobservée ?

C’est parce que la vraie raison de ce coup d’Etat est ailleurs comme nous l’avions abondamment étayé de long en large. Accuser et priver quelqu’un de ses libertés sur un motif allégué parce que le vrai motif est inavouable est un acte immoral.

Ma question au début de cette affaire vous vous en souvenez était :

« Et si tout ce tableau depuis juillet 2024, était savamment orchestré pour un coup double à savoir, donner une leçon de canaillerie politique destructrice à l’un (HOMÉKY) et se débarrasser définitivement de l’autre (BOKO) qui peut constituer une sérieuse gêne complexe aux regards de ses prétentions perceptibles sur 2026 ? ».

Je suis donc en total désaccord avec l’orientation accusatoire du Procureur spécial parce que sur le vrai motif, je suis loin d’être convaincu que deux civils peuvent illustrer pénalement un coup d’Etat militaire. Intentionnellement peut-être !

Nous devons tenir pour acquis, en prenant en compte le jeu qui se joue et l’enjeu en dessous que la cause de toute la manipulation en cours est que HOMÉKY et BOKO étaient depuis très longtemps des cibles à abattre du pouvoir déviant dit de la rupture qui ne tolère pas l’insoumission de l’un et qui redoute la supposée prise d’envergure politique de l’autre par rapport aux échéances électorales de 2026.

Le jeu est la manœuvre d’imposition ou de parachutage d’un candidat par procuration et l’enjeu est la tentative de l’exercice par procuration du pouvoir d’Etat à vie par le pouvoir déviant dit de la rupture.

J’avais également largement étudié cette certitude dans plusieurs de mes affirmations tirées de l’analyse de la déclaration en date du 25 septembre 2024 du Procureur spécial de la CRIET.

Il existe de toute évidence des faits d’injustices immorales, d’injustices procédurales et d’injustices constitutionnelles publiquement commis.

LES FAITS D’INJUSTICES :

1 – Sur la base des déclarations publiques non démenties depuis bientôt plus d’un mois, il ressort que Patrice TALON a appelé nuitamment au téléphone Olivier BOKO (nuit du 23/24 septembre 2024) lui demandant d’aller le voir.  C’est au moment où il allait chez Patrice TALON qu’il a été enlevé en pleine route (à quelques encablures de la maison de Patrice TALON) par des hommes en armes et cagoulés. Tendre une embuscade à un homme, à “un ami” est loin d’être une machination morale.

Dans la soirée du 24 septembre 2024 les avocats de Olivier BOKO et consorts ont évoqué sans être démentis jusqu’à ce jour, de nombreuses violations de procédures judiciaires et des dispositions de la Constitution qui concourent à conclure aux arrestations arbitraires de Olivier BOKO et consorts. Ces avocats avaient en conséquence exigé la libération pure et simple et sans délai de Olivier BOKO et consorts.

Chaque fois que l’immoralité sert de motif d’accusation, il y a injustice.

Il suffit de regarder avec quelle célérité Olivier BOKO passe pour la propagande politique sorcière du pouvoir déviant dit de la rupture de neige blanche à noir charbon. De frère et ami de Dieu, il passe en l’espace d’une nuit à traitre et à satan, à badigeon de toutes les insanités et insatiétés du pouvoir déviant dit de la rupture…

Tellement, cette propagande confiée à la racaille médiatique du BÉNIN est à la recherche de boucs émissaires pour voiler la fébrilité du pouvoir déviant dit de la rupture face au ridicule de leur manœuvre d’instauration opportuniste d’un climat de torpeur populaire autour de leur fake coup d’Etat venu des nuages.

Personne parmi ces espèces de Panurge n’a ni le courage, ni la dignité d’indiquer une remise en cause de soi face à l’absurdité de leurs propres réformes politiques qui les ferrent jusqu’à l’horizontale.

Ils affublent BOKO de tous les préjugés déformants, noircissants.

Quelle fonction officielle il a occupé, ce Olivier BOKO ?

Et si c’était le cas, on laisserait donc TALON disposer de lui avec tant d’horreur ?

Ils chantent que BOKO aurait toujours été contre tout le monde, il serait le bras à tout faire de TALON !

BOKO et HOMÉKY seraient les plus empuantis, les seules fausses notes d’ingratitude et de traîtrise…

Quel bras a agi sans le centre de commandement qu’est le cerveau auquel ce bras est relié et tient les ordres ?

TALON n’est responsable de rien, BOKO serait responsable de tout !

Que fument – ils ? Qu’inhalent-ils ?

Sortir d’un peloton moutonnier et prendre un chemin autre que celui qui conduit à la boucherie a toujours été un risque mortel pour le “mouton noir.”

Qui peine encore à comprendre que dans les intrigues pareilles, le scénario criminel pourrait être également l’élimination pure et simple de Olivier BOKO et consorts ?

Olivier BOKO n’a – t – il pas eu la vie encore sauve que grâce à la présence de son épouse cette nuit de son enlèvement ?

Quelqu’un a – t – il imaginé ce qui se serait passé si il n’y avait pas eu cette présence de son épouse à ses côtés, cette nuit là de son kidnapping ?

Nous devons être plutôt bouleversés par les divers récits à propos de ce type de guet – apens qui tend à passer pour la norme depuis ceux dont avaient été victimes d’autres non moins illustres personnalités.

Pourquoi ?

Un homme doit se dresser contre le vice et la bassesse, contre l’injustice.

Olivier BOKO, Oswald HOMÉKY et consorts ne sont pas des bannis.

Et puis ils ne sont pas condamnés pour être en prison. Ils sont en détention provisoire. Ils sont présumés innocents donc tous leurs droits doivent leur être garantis, dont le droit de visite.

Nous devons lutter contre les ordres qui transgressent les droits acquis et les droits universels.

Pour moi, c’est un déshonneur de laisser le bourreau arracher le souffle à la victime lorsque cette dernière est désarmée et encore présumée innocente.

Se cacher derrière la justice pour nuire mortellement à des adversaires politiques et des concurrents en affaire est une pratique pernicieuse qui prend subrepticement du terrain.

Nous devons conséquemment combattre une telle pratique en politique chez nous.

Je n’ai de cesse de rappeler que l’une des dispositions importantes d’un leader est la capacité de susciter la réflexion tactique dans toute exécution stratégique. Le leader doit pousser à des examens de la raison sur chaque facette de chaque événement.

Que cachent les fuîtes sur l’état de santé, physique, psychologique qui seraient visiblement dégradés de HOMÉKY et surtout de BOKO ?

Que cachent les communications endiablées autour de décès d’agent de police judiciaires qui seraient impliqués dans les opérations judiciaires relativement à ce mystérieux coup d’Etat abusivement insolite ?

Quelqu’un est – il entrain de lancer des ballons d’essai pour en finir définitivement avec tel ou tel adversaire politique en détention préventive ou en prison ?

Je réitère mes préoccupations comme je l’avais fait à maintes reprises et pour d’autres victimes quant aux conditions de détention préventive et de celles carcérales de personnes en prison. Ces conditions garantissent – elles un état d’esprit et de santé dignes aux prisonniers notamment politiques afin de les prémunir des cas de décès en prison ou de décès juste peu de temps après leur mise en liberté ?

De nombreux cas que malheureusement je déplorais la mort dans l’âme dans mon analyse publiée hier doivent nous tenir en alerte ?

La pleine et entière responsabilité du Gouvernement est engagée en principal celle de Patrice TALON particulièrement en tout ce qui concerne Olivier BOKO et consorts qui défraient la chronique depuis le 24 septembre 2024.

Il faut se convaincre que les présumés comploteurs désignés Oswald HOMÉKY et Olivier BOKO ne sont que sous la folie d’une injustice politique privée abusive de la puissance publique qu’il conviendra de combattre et de mettre en déroute.

J’exige leur mise en liberté sans délai et sans condition en appelant à l’abandon immédiat de toute poursuite à leur encontre.

La raison morale pour moi donc, se tire d’un côté de l’inclination à combattre l’injustice inscrite dans notre statut d’humain et de l’exigence que les affaires politiques doivent se régler politiquement et non pas par une manipulation de la peur sous le couvert de l’instrumentalisation de la Justice.

J’apporte mon soutien personnel et entier à Olivier BOKO, un homme qui peut être tout sauf tout ce dont le peigne la propagande sorcière du pouvoir déviant dit de la rupture.

RAISON POLITIQUE

Le but suprême et immédiat que je vise avec l’ensemble des larges masses populaires est l’éveil des plus éberlués encore par l’effroi populaire que le pouvoir déviant dit de la rupture aux abois s’efforce de répandre par ce fake coup d’Etat en postiche,

La raison politique d’un événement se tire de l’examen de son impact sur le cours du combat qu’on mène. Si l’impact contribue à l’affaiblissement de l’adversité, on conclut que l’événement est digne d’intérêt politique.

Avec l’effet HOMEKY mis en perspective avec la crise additionnelle du dauphinat exorbitée désormais avec la rouerie intrigante du fake coup d’Etat du 27 septembre 2024, l’effondrement de certains piliers qui structurent ce pouvoir rétrograde de la rupture est bien protubérant.

SUR L’EFFONDREMENT DES PILIERS DU DICTATEUR :

Chaque résistant et le Peuple combattant debout devront se convaincre résolument que l’effondrement des piliers d’une dictature est une victoire d’étape pour tous ceux qui avec sincérité combattent cette dictature et son ordre abject.

L’évocation politique et par voie judiciaire de ce coup d’Etat sorti du chapeau est le constat on ne peut plus patent de l’inintelligibilité des réformes politiques de Patrice TALON en l’occurrence la Charte des partis politiques et le Code électoral incongrus, inopérants et inapplicables car vecteur de crise et d’impasse politiques mortifères.

Tout résistant doit tenir pour stratégique que l’effet HOMÉKY que j’ai examiné il y a plus d’un an, est très bénéfique sur le chemin de l’effondrement du pouvoir déviant dit de la rupture.

C’est l’engagement contre une réforme politique morbide et tueuse des citoyens et des libertés politiques. C’est un ébranlement le plus significatif qui vient de l’intérieur de la rupture aux abois. L’effet HOMÉKY est une révolte prémisse d’une révolution interne de mise à mal du funeste dessein qui à terme achèvera l’ordre républicain issus de la Conférence Nationale de 1990.

Nous devons savoir que c’est la cause du montage du fameux coup d’Etat qu’on accroche grossièrement au cou de Olivier BOKO.

HOMÉKY et BOKO ne sont pas des putschistes l’un est porteur de rébellion contre la domestication du système partisan et l’autre est perçu comme idole ou idylle politique du premier.

Je préviens ceux qui en doutent encore. Ce qui arrive à HOMÉKY et à BOKO arrivera et ne ratera aucune des personnalités politiques des partis politiques fantoches, des partis de compromission.

Je réitère à leurs endroits respectifs mon appel à eux afin qu’ils se désolidarisent pour prendre leur destin en main.

LE DESSEIN FUNESTE EN PROJET :

En attendant que ne vienne le moment du dévoilement et du déroulement éclair du plan de refonte complète du système politique de la République qu’avait annoncé Louis VLAVONOU, je voudrais attirer l’attention sur le funeste dessein inavouable en cours.

Ce funeste dessein échafaudé autour des axes forts ci – après :

1 – Empêcher toute candidature authentique aux partis politiques fantoches et perturber celle des partis politiques de compromission voire les disqualifier.

2- Imposer un Président de la République par procuration.

3 – Contractualisation permanente de l’agir politique (“gouroutiser “) de l’après 2026 .

Mais au nom de quoi ?

Que chacun se tourne vers son propre libre arbitre et se décide au nom de l’intérêt général.

Je pense qu’il y a péril en la demeure, péril sur la République.

En effet être Président de la République, c’est être capable de candidater soi même et non d’être imposé ou parachuté par procuration par un quelconque Gourou.

Pourquoi ?

Parce que quiconque se laisse imposer par un Gourou se fera tuer par ce même Gourou dès que devenu par hasard Président de la République par un tel contrat, il refusera le destin de marionnette politique, celui de servir les desiderata dudit Gourou avant l’intérêt général et avant ses propres intérêts.

La raison politique du suffrage de soutien et de défense de Olivier BOKO et consorts se tire des réflexions et alertes qui précèdent.

Je réitère que nous devons soutenir et défendre tous ceux dont les actes concourent à affaiblir les fossoyeurs des Acquis du Renouveau démocratique de 1990.

J’appelle tous les résistants au resserrement plus que jamais de nos rangs.

Je pense avoir répondu à vos curiosités.

Rejoignez les rangs de l’Intérêt Général, c’est le mot d’ordre de la résistance nationale.

Je vous remercie de votre intérêt.

Candide A M AZANNAÏ,

Président du Parti Restaurer l’Espoir (RE)

Coordinateur National de la Résistance Nationale,

Ancien Ministre Porte Parole du Gouvernement,

Ancien Ministre Délégué Chargé de La Défense Nationale.

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