Le Bénin vient d’engager une procédure de vente de ses biens immobiliers diplomatiques à l’étranger. Selon les informations qui nous sont parvenues, l’Ambassade du Bénin aux États-Unis aurait reçu une notification lui demandant de choisir une agence immobilière afin d’engager la procédure de vente de certains biens.
Une nouvelle tendance inquiétante se dessine dans la gestion des biens immobiliers diplomatiques du Bénin à l’étranger. La dernière opération en date concerne la procédure de vente de la Chancellerie et de la résidence de l’Ambassade du Bénin au Canada. L’opération, actuellement en cours, est lancée sous la direction du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Olushegun Bakary.
Si cette démarche semble être une simple formalité administrative, elle soulève cependant de graves préoccupations concernant la préservation du patrimoine national et, surtout, la transparence dans la gestion de ces actifs. C’est à ce moment que l’on s’interroge sur les véritables motivations derrière cette décision. S’agit-il d’une opération bénéfique pour les finances publiques ou d’une simple manœuvre pour dissimuler des irrégularités ?
Apparemment, la vente des biens diplomatiques béninois n’est pas une nouveauté. Face à cette politique du Président Patrice Talon, l’ex-Ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci, s’était fermement opposé à la démarche, apprend-on de nos sources. Cette manœuvre a un goût amer et vient s’ajouter à la série de décisions controversées du gouvernement de la rupture.
