Décédé au Centre National Hospitalier et Universitaire HKM, Éric Romain Hindedji alias Praouda ne sera pas inhumé sans enquêtes. Une autopsie de son corps sera réalisée pour connaître réellement les causes de son décès.
Accident vasculaire cérébral (AVC). C’est la cause répandue qui a circulé sur les réseaux sociaux, après la mort de l’artiste de la chanson béninoise, Éric Romain Hindedji, ou Praouda selon les mélomanes. Cette cause ne semble pas plausible. Du moins, auprès de la Police Républicaine. Cette dernière semble décidée à faire toute la lumière sur ce cas de décès.
En effet, selon un média de la place, les agents du commissariat de l’arrondissement de Godomey sont passés au domicile du défunt poser quelques questions aux membres de sa famille ce week-end écoulé. « On était à la maison quand le commissariat de police de Godomey est passé nous prendre des vues à la maison, son épouse qui est avec nous ici, les éléments de la police républicaine nous ont posé quelques questions », a témoigné le frère ainé de l’artiste défunt. Selon toute vraisemblance, l’affaire est portée devant le tribunal d’Abomey-Calavi. « On nous a dit qu’on va se rencontrer au tribunal pour une autopsie du corps de l’artiste », a-t-il ajouté.
Praouda tué accidentellement par son épouse ?
Il est fort probable que la police judiciaire ait été orientée après la circulation sur les réseaux sociaux d’un enregistrement vidéo sur le décès de l’artiste. En effet, cette vidéo laisse constater que Éric Romain Hindedji aurait eu de violentes disputes avec son épouse quelques heures avant sa crise. Une thèse qui confirme le résultat du premier scanner réalisé sur le corps de l’artiste qui révélerait des traces de coups. Celle-ci aurait même été chercher ses effets sans attendre les obsèques de son époux.
Cette intervention de la police judiciaire, est susceptible de porter un réajustement en ce qui concerne la date des funérailles. Selon ce parent, ces dernières sont prévues pour le 16 janvier 2025 prochain.