Bénin : Vilipendé par ses pairs, Me Adrien Houngbédji reçoit le soutien de Basile Ahossi, député LD

Basile Ahossi

Basile Ahossi, député à l’Assemblée nationale, l’un des vice-présidents du parti de l’opposition, ”Les Démocrates”, était, ce vendredi 7 février 2025, au domicile de Me Adrien Houngbédji. Objectif : apporter son soutien, voire celui du parti LD, à L’ex-Président de l’Assemblée nationale.

Ce qui est évident dans les remous suscités par la récente prise de position de l’ex-Président de l’Assemblée nationale, Adrien Houngbédji, lors de la cérémonie de présentation de vœux à ses barons du Parti du Renouveau Démocratique (Prd), le 2 février dernier, c’est que si les acteurs politiques de la mouvance feignent d’être surpris par les propos de leur allié politique, ceux de l’opposition et la majorité des Béninois, acclament cette sortie.

Ils se sont rendus compte que le leader charismatique du parti arc-en-ciel a abordé la quasi-totalité de leurs pensées et de leurs revendications. « Le Président Soglo dit la même chose, le Président Yayi, le Professeur Holo disent que la situation n’est pas bonne, il faut qu’on la desserre, la décripse », a déclaré le Vice-président Basile Ahossi, à sa sortie de la visite. À en croire ses propos, l’homme d’Adjinan n’a fait qu’apporter l’eau au moulin de l’opposition. « Nous allons continuer à réclamer. Le Président Talon finira par écouter. Pour la République, il n’y a pas de mouvance, il n’y a pas d’opposition », a-t-il indiqué.

Faut-il le rappeler, l’ancien Président de l’Assemblée nationale, Adrien Houngbédji, avait notamment réclamé l’organisation d’un dialogue national pour faire taire les divergences, la libération des détenus politiques et le retour des exilés politiques. Des allégations que le régime de ”la Rupture” de Patrice Talon a toujours balayées du revers de la main. Selon lui, il n’y a pas de détenus politiques au Bénin. Mieux, les personnalités politiques qui sont à l’extérieur, le sont à leur gré ou se reprochent quelque chose. Certains caciques du pouvoir n’hésitent pas à les inviter à venir répondre devant la justice des faits qui leur sont reprochés.

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